La Sultane, dont la sortie est prévue en octobre 2025, est le cinquième album que la musique arménienne inspire à André Manoukian. Elle est pour lui une source de création inépuisable.
Les couleurs de la musique arménienne se mêlent parfaitement au jazz modal. Sur scène, l’artiste aime à dire que ses origines orientales sont aussi celles de nos musiques occidentales.
Son piano devient sa mémoire intime, son héritage culturel, une langue de tendresse. Entre Orient et Occident, ses compositions soutenues par le phrasé spectaculaire des tablas indiens de Mosin Kawa, le violoncelle de Guillaume Latil, dessinent un horizon sans frontières, des arabesques levantines comme autant de routes initiatiques, de labyrinthes, de méandres, qui semblent épouser les plis et replis de nos mémoires.
« Ma Sultane, c’est ainsi que ma mère appelait ma petite soeur avant de la dévorer de baisers. Un mot turc pour exprimer l’amour débordant des mères arméniennes envers leurs filles. Les garçons avaient droit à : mon Pacha.»
Un concert qui allie virtuosité, ravissement et délicatesse.
(Line up; Piano, violoncelle, contrebasse et tablas)